Ledger livre les premiers résultats de son expérience sur The Sandbox

En cette fin 2022, Ledger, entreprise spécialisée dans la sécurisation des crypto-actifs, n’a pas vraiment besoin de faire du branding ou de la pédagogie : l’actualité autour de la faillite de la place de marché FTX s’en charge pour elle. En mai, l'effondrement de l’écosystème Terra (Luna), la faillite de Celsius et le rappel par les principaux “exchanges” que les fonds de leurs clients n’étaient pas garantis en cas de défaut ont suffi pour que les ventes de la licorne française soient multipliées par quatre. Les troubles de ce début novembre viennent à nouveau rappeler l’importance de conserver ses fonds hors des plateformes centralisées, sur un wallet non-custodial, c'est-à-dire dont vous êtes le seul à conserver les clés d’accès privées.

“La situation actuelle est dramatique pour les particuliers touchés, mais aussi pour les professionnels et les fonds qui pâtissent de la faillite de FTX. C’est un mauvais signal pour tout l’écosystème. De notre côté, cette actualité valide notre positionnement autour du self-custody : nous battons les records de vente tous les jours depuis le début de cette crise”, indique Sébastien Badault, vice-président métavers et Web 3 de Ledger.

Le gaming, accélérateur d’adoption du Web 3

“Not your keys, not your coins” : la devise de Ledger rappelle ce conseil de base. Mais si en matière de crypto-actifs, c’est souvent dans la douleur que l’on apprend, il existe aussi un moyen plus ludique : le Ledgerverse. En avril 2022, l’entreprise signait un partenariat avec la plateforme The Sandbox, s’engageant à éduquer les utilisateurs en matière de sécurisation de crypto-actifs. L’expérience, dévoilée à l’occasion de l’Alpha Season 3, la plus récente période de bêta test de la plateforme, s'est déroulée du 24 août au 2 novembre. L’occasion pour Sébastien Badault de revenir sur la raison d’être de ce cette première expérimentation : “Les grandes plateformes de gaming sont totalement ancrées dans le quotidien des nouvelles générations et de nombreux fans de crypto-monnaies. Le Web3 va séduire de plus en plus de monde et je pense que le gaming est un bon point d’entrée pour favoriser son adoption. Les gens qui entrent dans l’écosystème ne le font pas en achetant un Ledger, mais via l’achat d’une crypto, d’un NFT ou en jouant sur The Sandbox. Nous avons voulu être sur ce premier point de contact pour partager quelques bases en matière de crypto-sécurité. Et le résultat dépasse nos attentes.”

330 000 utilisateurs ont visité le Ledgerverse

Au total, plus de 330 000 utilisateurs ont visité le Ledgerverse. 117 000 ont complété l’ensemble des quêtes proposées par l’entreprise, déverrouillant par la même occasion une récompense prenant la forme d’un NFT. Ceux qui ont eu la patience de découvrir les easter eggs cachés ont même eu droit à d'autres NFTs exclusifs. Au total, 92 000 heures de jeu ont été passées sur l’expérience, soit une durée de jeu moyenne de 19 minutes par joueur. C’est près de deux fois plus que la moyenne observée sur les autres expériences proposées lors de cette Alpha Season. 

Mais en quoi consistait cette expérience ? "Le brief global était d'initier la présence de Ledger dans le metaverse, et notamment dans The Sandbox où l'entreprise avait déjà un LAND. L'enjeu de Ledger était de faire de la pédagogie autour de la sécurité des actifs crypto, aussi nous avons vite imaginé un concept "play-to-learn", en forme de clin d'oeil au play-to-earn classique dans le Web 3”, indique Max Vedel. Le co-fondateur de l’agence Swipe Back décrit  une expérience digne, selon lui, de Poudlard.” La School of Blocks se voulait aussi fun qu'intéressante, avec des quêtes, un scénario, des boss… Il fallait que les joueurs s'amusent, pas qu'ils soient là dans le seul but d’aller au bout de l'expérience et de devenir éligibles au tirage au sort réalisé par la plateforme à la fin de l'Alpha Season pour récompenser les bêta testeurs.” 

Reste maintenant pour Ledger à continuer à animer cette expérience. Et à transformer, pourquoi pas, cet engagement en ventes ? Ce n’est pas l’ambition immédiate de l’entreprise affirme Sébastien Badault : “L’ambition, c’était de créer une communauté car nous avons beau avoir vendu plus de 5,5 millions de Ledger Nano, nous n’avons pas de connexion directe avec nos consommateurs.” Un lien communautaire qui peut s’établir via les collections de NFTs, notamment celle baptisée Genesis, qui a été la première lancée cet été par Ledger, en même temps que Ledger Market, sa marketplace NFTs. “Nous avons la possibilité d’engager les possesseurs de NFTs au travers d’offres exclusives”, indique le vice-président, rappelant que les 10 000 NFTs Genesis donnent accès à d’autres collections et avantages spécifiques sur Ledger Market, mais aussi à un Ledger Nano en édition limitée. 

De même, le NFT remporté par les utilisateurs ayant finalisé les quêtes du Ledgerverse est le seul lien reliant ces derniers à la marque. “Nous ne disposons d’aucune donnée socio-démographiques sur ces personnes. The Sandbox nous fournit uniquement des précisions sur la zone géographique depuis laquelle ils se sont connectés à l’expérience.” Ainsi sont les règles du jeu du Web 3 !