8 April 2025
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Pour gagner en productivité et en réactivité, PubMatic teste actuellement l’implémentation d’un agent intelligent au sein de ses solutions. A terme, l’entreprise ambitionne de simplifier l’analyse des données, d’améliorer la performance des campagnes et d’ouvrir la voie à une automatisation plus fine de la chaîne publicitaire. Explications avec Franck Lewkowicz, directeur France de PubMatic.
Nous avons intégré l’intelligence artificielle pour simplifier la vie de nos clients et optimiser leurs performances. L’objectif est d’améliorer la productivité, de rationaliser l’analyse et d’automatiser certaines tâches. C’est pourquoi nous avons mis au point “PubMatic Assistant”, un outil actuellement en version bêta. Il aide à rationaliser l’analyse des données et exploite un volume d’informations important. Il agit comme un outil de reporting interactif à qui il est possible de poser des questions. Il ne s’agit pas d’un logiciel autonome, mais d’une fonctionnalité supplémentaire, intégré à nos solutions existantes, qui permet d’interroger les données de manière intuitive et instantanée.
Trois besoins clés ont émergé: la performance publicitaire, l’accès à des insights stratégiques et le contrôle créatif. Notre outil d’IA permet par exemple d’adapter des formats publicitaires issus des réseaux sociaux au display, ce qui offre plus de flexibilité aux annonceurs. D’une manière générale, l’IA permet d’identifier les opportunités de croissance, de repérer les formats publicitaires les plus performants et de détecter les deals sous-performants afin de les optimiser.
Le trafic shaping analyse les millions d’impressions d’un éditeur et identifie celles qui sont les plus demandées pour les proposer en priorité. Cela réduit les appels serveurs inutiles et optimise la monétisation des inventaires publicitaires. Demain, avec l’IA générative, cette approche sera encore plus dynamique et efficiente.
Aujourd’hui, elle n’intervient pas encore directement sur l’exécution des campagnes, mais c’est une évolution envisageable. Nous avons déjà automatisé une partie du trafic shaping et l’IA aura bientôt un impact sur l’ensemble de la supply chain publicitaire.
L’automatisation accrue libérera du temps pour la réflexion stratégique et la gestion des campagnes. Nous allons pouvoir adapter les créations publicitaires internationales aux marchés locaux en respectant les réglementations spécifiques. Par exemple, si une publicité automobile semble rouler plus vite que la limite autorisée dans certains pays, l’IA pourra ajuster les visuels pour se conformer aux normes locales. De nouveaux acteurs émergeront et proposeront des solutions innovantes. Cependant, cela demande des ressources considérables, ce qui avantage les entreprises déjà bien établies.
Oui, nous avons déjà intégré l’IA pour le “repiquage d’adresse”, qui adapte la publicité en fonction du point de vente le plus proche. À terme, on pourrait imaginer des fonds visuels ajustés selon la localisation géographique.
Avant l’IA, des problématiques comme la fin des cookies et la prolifération de faux sites ont posé des défis en matière de brand safety. Le marché a su s’autoréguler pour répondre à ces menaces. L’IA, en intégrant des données retail et en automatisant davantage de tâches, optimisera encore la sécurité et l’efficacité des campagnes publicitaires.
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