- Le sujet : une réflexion sur les sujets qui font parler lors des Cannes Lions, de l'impact carbone de la pub jusqu'à la présence de Netflix, en passant par des prévisions marché revues à la baisse.
- Le casting : Arthur Millet (IAB France), Julien Gardès (Triplelift), Pierre Calmard (Dentsu) et Xavier Lançon (Renault).
First View, l'émission réalisée en partenariat avec l'IAB France, est délocalisé à Cannes à l'occasion du festival de la publicité. L'occasion de revenir avec Pierre Calmard (Dentsu), Julien Gardès (Triplelift), Xavier Lançon (Renault) et Arthur Millet (IAB France) sur les sujets qui animent l'évènement.
Les thématiques évoquées :
Le festival signe son grand retour en présentiel, après une édition précédente hybride. Qu’est-ce qui a changé ?
Ce qui a changé, c’est aussi le contexte, les Cannes Lions interviennent alors que le marché mondial de la publicité commence à souffrir des crises : guerre en Ukraine, inflation, problèmes d'approvisionnements… Comment nos experts voient-ils les choses évoluer ?
Un des faits marquants, c’est l’irruption d’un activiste de Greenpeace lors de la cérémonie d’ouverture, avec un message “no awards on a dead planet”. La pub a-t-elle pris conscience de l’urgence climatique ?
Orienter les budgets médias à l'aune de l'impact carbone des campagnes, comme l'ambitionne GroupM, c'est vraiment possible ?
Que peut apporter Netflix au marché avec le lancement d'une offre d'AVOD ?
Youtube qui deviendrait accessible à tous les DSP. Une bonne nouvelle ?
Comment mettre plus de coopération dans l'adtech ?
Les punchlines à retenir :
"On estime que la croissance sera moindre qu'escomptée. Entre 5 et 7% cette année. Mais le paradoxe, c'est que la France a toujours coupé ses budgets médias, bien avant et bien plus fort que les autres marchés. Ce n'est pas le cas pour l'instant." Pierre Calmard (Dentsu)
"On a besoin absolu d'une rationalisation de la chaîne programmatique. On a créé quelque chose qui est beaucoup trop compliqué et gourmand en énergie. Le SPO est un premier pas dans ce choc de simplification." Julien Gardès (Triplelift)
"Il y a beaucoup de publicité bashing mais on oublie de dire que notre secteur permet à des gens qui n'ont pas forcément les moyens de payer un abonnement d'accéder à des contenus de qualité." Arthur Millet (IAB France)
"Les GAFA bougent parce que les législateurs les poussent à évoluer, tout comme les Autorités de concurrence qui jouent enfin leur rôle." Xavier Lançon (Renault)