Kinesso annonce le lancement de Social Pulse, son offre d’amplification des social ads en collaboration avec Mediads


  • L'agence à la performance d'IPG Mediabrands va proposer à ses clients d'utiliser les comptes de près de 200 marques médias, sur Meta, LinkedIn et TikTok, pour booster les performances de leurs campagnes sociales. Une performance rendue possible par son partenariat avec l'adtech Mediads.

Après Publicis Media, c’est au tour d’une autre agence média de s’intéresser au social publishing, cette pratique qui consiste à profiter du pouvoir de prescription d’un média pour diffuser, via ses comptes sociaux, le message d’une marque. 

Kinesso, agence performance du groupe IPG Mediabrands, vient en effet d’officialiser le lancement de Social Pulse, une offre d’amplification des social ads, lancée en collaboration avec l’adtech Mediads. “Grâce à Social Pulse, les annonceurs peuvent désormais choisir parmi 200 marques médias pour diffuser leurs créations publicitaires dans trois environnements : Meta, LinkedIn et TikTok”, résume Ludovic Silva, directeur général de Kinesso France.

Ils peuvent, grâce à un connecteur mis en place par Mediads, tout opérer depuis leur business manager. Qu’il s’agisse d’importer des audiences 1st party pour pouvoir les cibler, de déposer leur propre pixel de tracking pour mesurer l’impact des campagnes ou de décider de la ventilation du budget média. 

Autant de fonctionnalités qui permettent aux marques d’avoir une approche business centric, là où les marques qui font historiquement du social publishing se cantonnent à des KPI ad centric, à en croire le cofondateur de Mediads, Stéphane Labrouche. “Le social publishing tel qu’on en parle le plus souvent, ce n’est qu’un rebranding d’une pratique vieille comme les réseaux sociaux, le dark post. On se contente, dans ce cas de figure, de regarder des indicateurs comme le nombre d’impression ou le taux de complétion.”

“Le social publishing classique, c’est aussi très souvent du one-shot, en mode OPS, ajoute Ludovic Silva. Alors qu’on parle, dans notre cas, de campagnes gérées en self-service et en fil rouge.” Cette approche self-served et business centric est, à en croire nos deux experts, une condition sine qua none pour aller piocher dans les budgets historiquement dévolus au social. Soit près de 3 milliards d’euros dépensés chaque année en France.

“Le facteur de succès de l’amplification des social ads, c’est l’impact sur le business, qu’il s’agisse de visites sur sites, leads ou achats”, rappelle Stéphane Labrouche. D’où l’importance de donner la possibilité aux marques de déposer leur pixel de tracking ou de transvaser leurs audiences pour cibler leurs clients et prospects, voire de créer des look-alikes de ces derniers. 

“Le fait de pouvoir mesurer très précisément l'impact de l’amplification marketing est un atout formidable pour nos cients annonceurs”, complète Ludovic Silva. Ce faisant, ils peuvent comparer les performances de leurs campagnes d’amplification avec celles de leurs campagnes sociales. Les premiers tests menés par Kinesso font état de pourcentages d’uplifts allant de deux à trois chiffres. 

L’expert se félicite par ailleurs de disposer d’un nouveau moyen de remédier au défi numéro 1 de bien des marques : la fragmentation de l’attention de leurs consommateurs sur les environnements digitaux. “Ces consommateurs sont submergés de messages publicitaires de toutes parts”, constate Ludovic Silva.

Passer par le compte des médias, c’est donc un moyen de remédier à la “banner blindness” qu’ils sont nombreux à avoir développé. “Il y a une indifférence croissante, voire parfois même une défiance, vis-à -vis des publicités de marques”, reconnaît Ludovic Silva. 

C’est aussi un moyen pour Kinesso d'œuvrer en faveur d’une meilleure rémunération des éditeurs.“On sait que ces derniers ne touchent quasiment rien des près de 3 milliards d’euros qui sont investis en social ads, alors même que leurs contenus participent au succès des plateformes qui les hébergent.” Dans ce nouveau modèle, l’éditeur touche 60% de la commission que Mediads touche. “Cette dernière s’élève à 15% du budget média investi, quel que soit le média”, précise Stéphane Labrouche.