- Le géant néerlandais de la publicité débourse entre 1 et 2 millions pour racheter cette société spécialisée dans la publicité digitale auprès de Mediapost, filiale de La Poste.
- L'activité d'Adverline régie a fortement décru au cours de ces dernières années, tombant de plus de 12 millions d'euros en 2012 à près de 5 millions d'euros aujourd'hui.
Le géant néerlandais de la publicité Azerion continue ses emplettes. Alors qu'il vient d'officialiser les rachats de Vlyby (solution de vidéo programmatique) et TakeRate (header bidding), il s'est selon nos informations également accordé avec le groupe Mediapost pour racheter son activité de régie publicitaire, Adverline.
Azerion aurait dépensé entre un et deux millions d’euros pour boucler cette opération. Opération qui n’inclut pas les deux autres activités historiques d’Adverline : le micropaiement, qui est désormais géré sous la bannière d’Optelo, et l’édition de sites thématiques, dont societe.com, qui cumule 3,5 millions de visiteurs uniques par mois.
Pour rappel, la filiale du groupe La Poste avait dépensé près de 48,4 millions d’euros pour mettre la main sur Adverline dans le cadre d’une OPA en 2012. Le groupe, qui cumulait à l’époque près de 24 millions d’euros de chiffre d’affaires, en réalisait plus de la moitié via son activité de régie. Ce qui le positionnait alors comme l’un des plus grosses régies publicitaires externes de France.
Adverline a néanmoins souffert de la volonté de certains de ses clients de reprendre en main la monétisation de leur inventaire digital, à mesure que ce dernier pesait de plus en plus dans leurs revenus. La société dirigée par Philippe Framezelle a essayé d’inverser la tendance, en lançant notamment The Place to Bid, une place de marché qui, sur le modèle de La Place Media ou Audience Square, lui permettait de monétiser l’inventaire programmatique de ses clients en blind (URL masquées). Ou encore M&Co, activité de trading desk, qui s'appuyait sur les forces commerciales du groupe La Poste, pour cibler les annonceurs de la longue traîne. Insuffisant néanmoins. Le business a lentement décru, pour tomber de près de 12 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2012 autour des 5 millions d’euros en 2020.
2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 |
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7.9 | 8 | 7.6 | 5.3 | 4.9 |