- Reworld Media, leader des médias thématiques en France, s’associe à Brands To Médias pour déployer sa solution de social publishing, spécifiquement auprès des agences indépendantes et des annonceurs. Un win-win qu'on vous explique.
Reworld Media, vient d’officialiser son partenariat avec Brands to Medias, concernant le déploiement de son offre de “social publishing”. Pour rappel, on parle d’une pratique qui permet aux marques de profiter du pouvoir de prescription d’un média pour diffuser, depuis ses comptes sociaux, une campagne publicitaire. Par exemple, la page Instagram d’Auto Plus qui met en avant, via un post dédié, le dernier modèle d’un fabricant automobile.
Pour les médias, l’objectif est double : monétiser des audiences sociales qui se comptent en millions mais sur lesquels ils captent peu de valeur, tout en surfant sur une pratique, le social ads, qui représente près de 3 milliards d’euros d’investissements annuels en France.
Côté annonceurs, le deal est tout aussi alléchant : booster les performances de leurs campagnes “social ads” en profitant de la caution du média qui devient émetteur. Brands to Medias revendique des ROAS qui sont 1,5 à 3 fois plus élevés que ceux d’une campagne sociale classique.
Cela fait maintenant plusieurs années que Reworld Media s’adonne à la pratique. Le groupe avait, un temps, collaboré avec Mediads. Avant de décider d’internaliser l’activité au sein de sa structure “Social Playground” en avril 2024.
Ce partenariat noué avec Brands to Medias doit lui permettre d’accélérer le déploiement de son offre commerciale. Social Playground garde l’exclusivité de la commercialisation auprès du Big 6 (GroupM, Havas, Publicis, Dentsu, IPG, OMG) et des plus grands annonceurs, quand Brands to Media devient, moyennant une commission, son unique représentant de Grazia, Aufeminin, Melty et cie auprès des agences indépendantes et des annonceurs de la longue traîne.
Le partenariat va également permettre à Reworld Media d’optimiser les processus relatifs au déploiement de campagnes de social publishing. Les clients que la régie gère en direct pourront, eux aussi, passer par la plateforme Brands to Medias pour paramétrer leurs campagnes. “Cet accès à notre Media Business Manager va, par exemple, faciliter le processus de validation des créations publicitaires, puisque tout se fait directement au sein de la plateforme plutôt que via des allers-retours par mail”, précise Hocine Sadki. Même logique pour tout ce qui concerne le suivi opérationnel des campagnes.
Dans le cas où Brands to Medias est l'apporteur d'affaire, la structure se rémunère en récoltant un pourcentage de la commission que le média récupère sur les investissements social médias de l'annonceur. Dans le cas où sa plateforme est utilisée en marque blanche, la structure facture juste un flat fee.
Accorder l’exclusivité de cette activité à Brands to Medias est également un moyen pour Reworld Media de préserver la valeur de son inventaire. Faire appel à plusieurs prestataires aurait pu conduire à une guerre des prix qui n’aurait profité à personne. C’est un peu le raisonnement qu’avait fait les éditeurs français à l’époque où les solutions de recommandation de contenus, Outbrain, Taboola et Ligatus, se faisaient la guerre.
“Nous discutons avec certaines agences médias pour les accompagner de manière plus approfondie”, révèle Hocine Sadki. Le dirigeant n’en dira pas plus mais on imagine qu’un deal tel que celui proposé par Mediads à Kinesso, l’agence digitale d’IPG, est dans les esprits. Hocine Sadki espère aussi pouvoir annoncer prochainement l’arrivée d’un nouveau publisher en exclusivité.
Un passage obligé pour industrialiser la pratique (et en devenir le figure de proue dans l’esprit des acheteurs). “Plus votre catalogue est varié, plus vous êtes attractif auprès des acheteurs”, confirme Hocine Sadki. Le partenariat avec Reworld Media va nous permettre de couvrir des audiences hyper qualifiées et engagées sur des thématiques aussi diverses que la santé, le lifestyle, l’automobile ou encore la technologie.”
Brands to Medias revendique aujourd’hui travailler avec près de 150 marques médias, dont des groupes comme Reworld Media, Webedia et Netmedia Group.